Médicament plavix – Indications, Posologie, Contre-indications …

identification du médicament

formes et présentations
comprimé pelliculé
boite de 28

composition
clopidogrel, hydrogène sulfate 97,875 mg (soit 75 mg de clopidogrel exprimé en base).
excipients: mannitol (e 421), dioxyde de titane (e 171 ), oxyde ferrique rouge (e 172) q.s.p. 1 comprimé pellicule.

indications

le clopidogrel est indiqué dans la prévention des événements liés à l’athérothrombose :
⇢ chez les patients souffrant d’un infarctus du myocarde (datant de quelques jours à moins de 35 jours), d’un accident vasculaire cérébral ischémique (datant de plus de 7 jours et de moins de 6 mois) ou d’une artériopathie oblitérante des membres inférieurs établie.
⇢ chez les patients souffrant d’un syndrome coronaire aigu sans sus-décalage du segment st (angor instable ou infarctus du myocarde sans onde q), en association à l’acide acétylsalicylique (aas). infarctus du myocarde aigu avec sus-décalage du segment st, en association à l’aas chez les patients traités médicalement et éligibles à un traitement throm-bolytique.

posologie et mode d’administration

posologie
chez l’adulte et chez le sujet âgé : 1 comprimé de clopidogrel à 75 mg en une prise quotidienne, administré au cours ou en dehors des repas.
chez les patients ayant un syndrome coronaire aigu sans sus-décalage du segment st (angor instable ou infarctus du myocarde sans onde q), le traitement par clopidogrel doit être initié par une dose de charge unique de 300 mg puis poursuivi par une prise quotidienne 1 comprimé de clopidogrel à 75 mg (en association à l’aas à une dose quotidienne de 75 à 325 mg).
il est recommandé de ne pas dépasser une dose d’aas de 100mg/j.

mode d’administration
la durée optimale du traitement n’a pas été formellement établie. les données de l’essai clinique supportent son utilisation jusqu’à 12 mois et le bénéfice maximum a été constaté au 3ème mois.

contre-indications

– hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients du médicament.
– insuffisance hépatique sévère.
– lésion hémorragique évolutive telle qu’un ulcère gastroduodénal ou une hémorragie intracrânienne.
– allaitement.

mises en garde et précautions d’emploi

⇢ une numération formule sanguine et/ou tout autre examen approprié doivent être rapidement envisagés devant des signes cliniques évocateurs de saignement.
⇢ utiliser avec prudence chez les patients présentant une augmentation du risque de saignement liée à un traumatisme, à une intervention chirurgicale ou à toute autre cause et chez les patients co-traités par aas, anti-inflammatoires non stéroïdiens, héparine, anti-gpiib/111a ou thrombolytiques.
⇢ effectuer une recherche soigneuse de tout signe de saignement, y compris occulte, notamment pendant les premières semaines de traitement et/ou après gestes cardiaques invasifs ou chirurgie.
⇢ l’association à la warfarine n’est pas recommandée.
⇢ dans le cas d’une intervention chirurgicale programmée si un effet anti-agrégant plaquettaire n’est pas nécessaire, il convient d’arrêter le clopidogrel 7 jours avant l’intervention.
⇢ utiliser avec prudence en cas de lésions susceptibles de saigner (en particulier gastrointestinales et intraoculaires).
⇢ les malades doivent être informés que le clopidogrel (pris seul ou en association avec l’aas) étant susceptible d’allonger le temps de saignement, ils doivent consulter un médecin en cas de saignement anormal (par sa localisation ou sa durée) et informer le médecin ou le dentiste du traitement par le clopidogrel avant un geste chirurgical programmé ou la prescription d’un nouveau médicament.
⇢ de très rares cas de purpura thrombopénique thrombotique (ptt), rapportés parfois après un court délai d’exposition, imposent un traitement rapide (incluant la plasmaphérèse). cette affection associe une thrombopénie et une anémie hémolytique microangiopathique à des troubles neurologiques, des troubles de la fonction rénale ou de la fièvre.
⇢ ne pas initier le clopidogrel au cours des premiers jours suivant l’infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment st.
⇢ non recommandé à la phase aiguë d’un accident vasculaire cérébral ischémique (datant de moins de 7 jours).
⇢ utilisation avec prudence chez l’insuffisant rénal et l’insuffisant hépatique modéré.

interactions

les associations suivantes avec le clopidogrel sont susceptibles d’augmenter le risque hémorragique :
warfarine, anti-g pi i b/l i la, aas, héparine, thrombolytiques ou anti-inflammatoires non stéroïdiens (cf. mises en garde spéciales et précautions d’emploi).
acide acétylsalicylique (aas) : l’aas n’a pas modifié l’inhibition exercée par le clopidogrel sur l’agrégation plaquettaire induite par l’adp, tandis que le clopidogrel a potentialisé l’activité de l’aas sur l’agrégation plaquettaire induite par le colla-gène. cependant, l’administration simultanée de 500 mg d’aas deux fois par jour pendant une journée n’a pas modifié de façon significative l’allongement du temps de saignement provoqué par le clopidogrel. une interaction pharmacodynamique entre le clopidogrel et l’aas est possible, conduisant a une augmentation du risque de saignement. la co-administration de ces deux produits devra être faite avec prudence.
cependant le clopidogrel et l’aas ont été co-administrés pendant des durées allant jusqu’à un an.

grossesse et allaitement

en l’absence de données, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser le clopidogrel pendant la grossesse. les études réalisées chez le rat ont montré que le clopidogrel et/ou ses métabolites passent dans le lait maternel. il n’existe pas de données concernant l’excrétion du médicament dans le lait chez l’espèce humaine (voir contre-indications).

effets indésirables

expérience au cours des études cliniques : tolérance du clopidogrel étudiée chez plus de 17500 malades dont plus de 9000 traités pendant un an ou plus. dans l’étude caprie, la tolérance du clopidogrel 75 mg/jour est globalement comparable à celle de l’aas, indépendamment de l’âge, du sexe et de la race. les effets indésirables notables au plan clinique enregistrés au cours des études caprie et cure sont présentés ci-après.

– troubles hémorragiques : caprie : 9,3 % dans les 2 groupes. fréquence des épisodes sévères de 1,4 % sous clopidogrel et 1,6 % pour l’aas. cure : pas d’augmentation des saignements mettant en jeu le pronostic vital ou à issue fatale mais risque de saignements majeurs, mineurs et autres significativement plus élevé avec le clopidogrel + aas. la fréquence des saignements majeurs dans le groupe clopidogrel + aas était dépendante de la dose d’aas de même que dans le groupe placebo + aas. le risque de saignements (mettant en jeu le pronostic vital, majeurs, mineurs et autres) a diminué au cours de l’étude. pas d’augmentation des saignements majeurs dans les 7 jours suivant un pontage coronarien chez les malades ayant arrêté leur traitement plus de 5 jours avant la chirurgie (4,4% clopidogrel + aas vs 5,3 % placebo + aas). chez les malades restés sous traitement au cours de ces 5 jours, cette fréquence a été de 9,6 % pour le groupe clopidogrel + aas et de 6,3 % pour le groupe placebo +aas.

– troubles hématologiques : caprie : neutropénie sévère (0,04 % sous clopidogrel et 0,02 % sous aas), dont absence complète de neutrophiles (2/9599 malades sous clopidogrel et 0/9586 malades sous aas); anémie aplasique (un cas survenu sous clopidogrel). thrombopénie sévère (0,2 % sous clopidogrel et 0,1 % sous aas). cure : thrombopénie (19 clopidogrel + aas vs 24 placebo + aas); neutropénie (3 vs 3).
– autres effets indésirables cliniquement pertinents (incidence > 0.1 %) et effets indésirables graves et cliniquement pertinents, poolés à partir des études caprie et cure ; la convention suivante est utilisée : fréquent (>1/100, <1/10) ; peu fréquent (>1/1000, <1/100) ; rare (>1/10 000, <1/1000) :
– fréquents : dyspepsie, douleur abdominale et diarrhée,
– peu fréquents : céphalée, étourdissement, paresthésie, nausée, gastrite, flatulence, constipation, vomissement, ulcère gastrique, ulcère duodenal, rash, prurit, leucopénie, diminution des neutrophiles, hyperéosinophilie, augmentation du temps de saignement et diminution des plaquettes,
– rares : vertige.
expérience depuis la mise sur le marché les événements les plus fréquemment rapportés sont les saignements, la plupart des cas survenant durant le premier mois.
– saignements : quelques cas à issue fatale (notamment d’hémorragie intra-crânienne, gastrointestinale et rétropéritonéale) ; des cas graves de saignement cutané, musculo-articulaire, oculaire, d’épistaxis, de saignement des voies respiratoires, d’hématurie et d’hémorragie de la plaie opératoire ; des cas d’hémorragie grave chez des patients prenant simultanément du clopidogrel et de l’aas ou du clopidogrel, de l’aas et de l’héparine.
en plus de l’expérience acquise au cours des études cliniques, les effets indésirables suivants ont été spontanément rapportés de façon très rare (<1/10 000) : purpura thrombopénique thrombotique (ptt) (1 cas sur 200 000 patients exposés), thrombopénie sévère (plaquettes 30 x 109/i), neutropénie, agranulocytose, anémie, anémie aplasique/pancytopénie, réactions anaphylactoïdes, confusion, hallucinations, troubles du goût, vascularite, hypotension, bronchospasme, colite (dont colite ulcéreuse et colite lymphocytaire), pancréatite, hépatite, angioedème, éruption bulleuse (érythème polymorphe…), rash érythémateux, urticaire, eczéma, lichen plan, arthralgie, arthrite, glomérulonéphrite, fièvre, anomalie des tests de la fonction hépatique, élévation de la créatininémie.

Médicament flixonase – Indications, Posologie, Contre-indications …

identification du medicament

formes et présentations
suspension pour instillation nasale à 50 µg /dose : flacon pulvérisateur avec pompe doseuse assurant 120 doses.

composition
fluticasone (dci) propionate 50 µg
excipients : glucose anhydre, cellulose microcristalline et carmellose sodique, alcool phényléthylique, chlorure de benzalkonium, polysorbate 80, acide chlorhydrique dilué, eau purifiée.

classe phamacotherapeutique
glucocorticoïde par voie locale.

indications

la propionate de fluticasone en spray nasal aqueux est indiqué dans :
la prophylaxie et le traitement de la rhinite allergique saisonnière, y compris le rhume des foins.
le traitement de la rhinite pérannuelle.

posologie et mode d’administration

posologie
traitement de la rhinite allergique saisonnière et pérannuelle, chez l’adulte et l’enfant de plus de 12 ans : 200 µg en une prise par jour, soit 2 pulvérisations de 50 µg dans chaque narine, 1 fois par jour le matin. elle peut être diminuée à 100 µg par jour une fois l’amélioration des symptômes obtenue.
traitement de la rhinite allergique saisonnière et pérannuelle, chez l’enfant de 4 ans à 12 ans : 100 µg en une prise par jour, soit une pulvérisation de 50 µg dans chaque narine, 1 fois par jour le matin. la posologie maximale est de 2 prises par jour de 200 µg chez l’adulte et l’enfant de 12 ans et plus, ou de 2 prises par jour de 100 µg chez l’enfant de 4 à 12 ans.
la mise en route et la durée du traitement sont fonction de l’exposition allergénique.

mode d’administration<span style= »fontsize: small; »</span>
voie nasale.

contreindications

allergie à l’un des constituants,
trouble de l’hémostase, notamment epistaxis,
infection orobucconasale et ophtalmique par herpès simplex virus.
enfant de moins de 4 ans, en l’absence de données cliniques.

mises en garde et précautions d’emploi

l’administration conjointe de corticoïde par voie nasale chez les patients sous corticothérapie orale au long cours ne dispense pas des précautions nécessaires lors d’une réduction des doses de corticoïdes par voie orale. cellesci seront diminuées très progressivement et le sevrage devra être effectué sous surveillance médicale attentive (à la recherche de l’apparition de signes d’insuffisance surrénale aiguë ou subaiguë), se prolongeant audelà de l’arrêt de la corticothérapie générale. le risque d’effets systémiques de freination corticosurrénalienne et de retentissement sur la croissance est majoré en cas d’administration concomitante d’une corticothérapie par voie inhalée ou, à fortiori, par voie systémique.
l’administration locale par voie nasale de corticoïde n’est pas recommandée chez les patients ayant présenté récemment une ulcération de la cloison nasale, ou ayant subi une intervention ou un traumatisme au niveau du nez, tant que la guérison n’est pas complète.
avertir le patient qu’il s’agit d’un traitement régulier et continu, et qu’un délai de plusieurs jours de traitement peut être nécessaire avant d’observer les effets sur les symptômes de la rhinite allergique.
il conviendra d’assurer la perméabilité des fosses nasales pour assurer la diffusion optimale du produit. en avertir le patient en lui conseillant de les assécher par mouchage avant l’instillation. en cas d’obstruction nasale majeure, un examen orl doit être pratiqué.
en cas de tuberculose pulmonaire, d’infection mycosique pulmonaire, l’instauration d’une surveillance étroite et d’un traitement adapté s’impose.
en cas de traitement prolongé, des examens détaillés de la muqueuse nasale s’imposent.

sportifs
l’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

interactions

les concentrations plasmatiques retrouvées après inhalation étant faibles, le risque d’interactions médicamenteuses entraînant un retentissement clinique est en général peu probable. néanmoins, ii conviendra de rester prudent en cas d’administration concomitante de produits inhibiteurs puissants du cyp3a4 (par exemple kétoconazole, ritonavir) lors d’un traitement par fluticasone, en raison du risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone. toute augmentation de l’exposition systémique survenant lors de traitements associés pendant une période prolongée peut entraîner une majoration de l’effet freinateur sur l’axe corticosurrénalien. quelques cas décrivant un retentissement clinique lié à ce type d’interaction ont été rapportés.

grossesse et allaitement

grossesse :
le passage systémique de corticoïde administré par vole nasale est faible. chez l’animal, l’expérimentation met en évidence un effet tératogène variable selon les espèces.
dans l’espèce humaine, les études épidémiologiques n’ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre. lors de maladies chroniques nécessitant un traitement durant toute la grossesse, un léger retard de croissance intrautérine est possible.
une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie générale à doses élevées. il semble justifié d’observer une période de surveillance clinique et biologique du nouveauné.

allaitement :
le passage du propionate de fluticasone dans le lait n’a pas été étudié. néanmoins, les autres corticoïdes sont excrétés dans le lait.
par conséquent, bien que le passage systémique par vole nasale soit faible, par prudence, comme pour tous les corticoïdes, la prescription pendant l’allaitement ne doit être envisagée que si nécessaire.

effets indésirables

effets locaux :
possibilité d’assèchement et d’irritation des muqueuses nasales et de la gorge, d’épistaxis, de céphalées, de goût et d’odeur désagréables.
rarement ont été rapportées des réactions d’hypersensibilité (prurit, éruptions cutanées, oedème de quincke).
ont également été décrits des cas d’infections à candida albicans nasales et pharyngées lors d’un traitement local par corticoïde. il conviendra dans ce cas d’interrompre la corticothérapie par voie nasale et d’envisager la mise en route d’un traitement adapté.
de rares cas d’hypertonie oculaire ont été rapportés avec les corticoïdes administrés par voie nasale.

effets systémiques :
le risque d’effets systémiques lié au propionate de fluticasone administré par voie nasale n’est pas exclu. le retentissement clinique, notamment à long terme, n’est pas établi.
le risque d’insuffisance corticotrope latente après administration prolongée devra ainsi être considéré en cas d’infection intercurrente, d’accident ou d’intervention chirurgicale.

pharmacodynamie

le propionate de fluticasone possède une activité antiinflammatoire puissante. la biodisponibilité orale est voi¬sine de o. après administration de 200 µg /jour de propionate de fluticasone par voie nasale pendant 4 jours chez 12 volontaires sains, il n’a pas été mis en évidence de changement significatif du cortisol sérique (aire sous la courbe sur 24 heures) par rapport au placebo (ratio 1,01 ; 90 % cl 0,91,14). après administration de 2400 µg (800 µg 3 fois par jour) de fluticasone par voie nasale sous forme pressurisée pendant 4 jours chez 12 volontaires sains, a été observée une diminution significative des aires sous la courbe du cortisol plasmatique d’environ 25 % par rapport au placebo, accompagnée d’une diminution significative du cortisol urinaire.

pharmacocinetique

après administration orale, 95 % de la dose est excrétée par les fèces, 70 % sous forme inchangée et 20 % sous forme du métabolite principal.
après administration intraveineuse, la clairance plasmatique est rapide, évoquant un très fort effet de premier passage hépatique.
la demivie plasmatique est approximativement de trois heures.
le volume de distribution est approximativement de 260 litres.
le propionate de fluticasone a très peu ou pas d’effet freinateur sur l’axe hypothalamohypophysosurrénalien après administration orale, intranasale ou topique.

Médicament delapride – Indications, Posologie, Contre-indications …

identification du medicament

formes et présentations

boite de 28 comprimés par voie orale.

composition
un comprimé contient :
principes actifs :
delapril…………………………………………………………….. mg 30;
indapamide……………………………………………………………… mg 2.5.
excipients : lactose hydroxyropylcellulose à faible degré de substitution, hydroxyropylcellulose, stéarate de magnésium.

classe phamacotherapeutique
antihypertenseur (combination de iec et diurétique).

indications

traitement de l’hypertension artérielle chez les patients où l’association de delapril et d’indapamide est indiquée.

posologie et mode d’administration

posologie

la posologie habituelle est d’un demi-comprimé par jour à administrer de préférence le matin. la majorité des patients avec hypertension artérielle de légère à modérée obtient un contrôle adéquat de la pression avec cette posologie.
si, après 2 – 4 semaines, l’effet antihypertenseur est insuffisant, il est recommandé d’augmenter la posologie en administrant un comprimé. cette dose peut être indiquée aussi au début de la thérapie, chez les patients avec hypertension modérée (pad > 105 mmhg).
a pression artérielle stabilisée, il est possible de maintenir un contrôle de la pression satisfaisant avec la posologie standard.
chez les patients avec une hypertension « limite » (pad = 90-95 mmhg), on peut proposer l’administration d’un demi-comprimé.
chez les patients en traitement par diurétiques, il est important de suspendre le diurétique quelques jours avant la prise de delapride.
insuffisance rénale : étant donné qu’en présence d’insuffisance rénale, on observe une diminution de l’excrétion de delapril, la posologie doit être ajustée chez les patients avec un taux sérique de créatinine > 3 mg/dl ; il est recommandé d’utiliser au départ une faible dose et d’ajuster soigneusement la dose en fonction de l’effet (ex. : un demi-comprimé).
patients âgés : chez les patients âgés, considérant la compromission physiologique de la fonctionnalité rénale, il est recommandé de ne pas dépasser la posologie standard (d’un demi-comprimé).

mode d’administration

pour éviter l’utilisation accidentelle de la part des enfants, le flacon est muni d’une capsule à ouverture rationnelle et non instinctive. il faut donc :
a) pour ouvrir : presser et tourner simultanément.
b) pour fermer : visser à fond en pressant.

contre-indications

– hypersensibilité connue au delapril, à l’indapamide et autres inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (iec) ou autres dérivés sulfamidés.

– grave insuffisance hépatique et rénale, anurie. sténose mono ou bilatérale de l’artère rénale.

– accidents cérébrovasculaires récents.

– phéochromocytome et syndrome de conn.

– grossesse et allaitement.

– oedème angioneurotique

– antécédent d’hypokaliémie et hyponatrémie réfractaire.

mises en garde et précautions d’emploi

précautions d’emploi
– angio-oedème : avec la prise d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, des cas d’angio-eedèmes ont été signalés, notamment dès les premières administrations. dans ces cas, la thérapie doit être immédiatement suspendue et le patient doit être traité de manière appropriée et gardé sous contrôle médical strict tant que l’oedème ne disparaît pas. quand l’oedème se limite au visage et aux lèvres, la condition du patient se résout généralement sans traitement; les antihistaminiques sont toutefois utiles au soulagement des symptômes. un angio-oedème du larynx peut être fatal et il est par conséquent nécessaire d’adopter un traitement d’urgence comme une injection sous-cutanée d’une solution 1:1000 d’adrénaline (0,3 – 0,5 ml). le médecin doit donc avertir les patients de signaler immédiatement le moindre signe ou symptôme d’angio-oedème (gonflement du visage, des yeux, des lèvres, de la langue, stridor du larynx, difficulté de respiration) et de ne plus prendre le médicament avant d’avoir consulté le médein.
– toux : au cours du traitement par iec, une toux sèche peut survenir qui disparaît avec l’interruption.
– hypotension : comme pour les autres iec, une chute brutale de la pression artérielle peut parfois survenir dans le traitement par delapril, en particulier, dans certaines catégories de patients à risque, tels que les patients souffrant d’insuffisance cardiaque congestive, d’hypertension rénovasculaire en dialyse rénale, en déplétion saline et/ou hydrique marquée quelle qu’en soit l’origine (ex: thérapie diurétique intensive). en cas d’hypotension, le patient doit être placé en position couchée. un remplissage volémique peut être nécessaire (solution saline par voie intraveineuse). chez ces patients, avant de commencer la thérapie avec le produit, il est prudent de suspendre la thérapie diurétique ou effectuer un traitement de réhydratation.
– altération de la fonction rénale : dans le traitement par iec, les patients avec une insuffisance cardiaque congestive, hypertension rénovasculaire et en déplétion hydrique ou saline marqée, ont un risque majoré de développer des signes de dysfonctionnement rénal (augmentation de la créatinine, de l’azote uréique et du potassium sérique; protéinurie; altérations du volume urinaire) et, rarement, d’insuffisance rénale aiguë.
delapride est notamment contre-indiqué dans les cas de sténoses uni ou bilatérale de l’artère rénale. une augmentation légère d’azote uréique et de la créatininémie sont possibles occasionnellement, y compris chez les patients avec une bonne fonctionnalité rénale. bien que cette éventualité n’a pas été démontrée avec delapril, si de tels cas devaient se manifester, il est recommandé de réduire le dosage ou de suspendre l’administration.

– fonctionnalité hépatique : étant donné que delapril se transforme dans les formes actives au niveau hépatique, chez les sujets avec insuffisance hépatique sévère, cette conversion peut être ralentie. dans de telles occasions, il est recommandé d’observer la réponse du patient en fonction de la dose adaptée. toutefois, delapride doit être utilisé avec prudence chez les patients avec une fonctionnalité hépatique réduite étant donné que des altérations du bilan hydroélectrolytique peuvent provoquer un coma hépatique.
– déséquilibres électrolytiques : dans le traitement par iec, la présence des conditions suivantes peut déterminer un risque majeur d’hyperkaliémie : insuffisance rénale, suppléments de potassium et/ou substituts salins contenant du potassium. d’autre part, le traitement par indapamide peut déterminer une réduction de la kaliémie chez les sujets âgés, chez les patients en restriction diététique en cas de vomissements et diarrhées persistantes, chez les sujets atteints d’affections hépato-rénales. des contrôles périodiques du cadre électrolytique doivent être effectués au cours de la thérapie avec indapamide, une augmentation légère de la calcémie étant possible.
– chirurgle-anesthésie : les iec peuvent augmenter les effets hypotenseurs des substances anesthésiques. l’hypotension qui se manifeste dans ces cas peut être corrigée par un remplissage volémique, en réhydratant le patient par vole parentérale.
– neutropénie/agranulocytose : le traitement par d’autres iec est associé, rarement, à agranulocytoses et dépressions médullaires, notamment chez les patients avec insuffisance rénale et/ou collagénose associée. bien que cette éventualité ne s’est jamais vérifiée avec delapril, il est recommandé d’effectuer des contrôles périodiques des globules blancs chez les patients avec insuffisance rénale et/ou collagénose ou en traitement par des médicaments de la famille des corticoïdes.
pédiatrie : comme on ne dispose pas de données suffisantes pour confirmer la sécurité et l’efficacité de delapril chez l’enfant, il est recommandé de ne pas l’administrer dans ce cas.
– paramètres hématochimiques : bien que l’indapamide ne modifie pas de manière significative ‘uricémie et la glycémie, il est recommande de surveiller périodiquement ces données au cours de la thérapie.

– patients dialyses : chez les patients traités par iec, on observe des réactions anaphylactoïdes à l’hémodialyse par membranes à haute perméabilité au polyacrylonitrile (an69). il est donc recommandé de ne pas utiliser ces membranes chez ces patients hypersensibilité : la survenue de réactions d’hypersensibilité est possible chez les patients soutirant d’allergie ou d’asthme bronchique.

conduite et utilisation de machines
etant donné que des sensations vertigineuses, attribuables à l’effet antihypertenseur du produit, peuvent se manifester, les patients doivent être particulièrement vigilants s’ils doivent utiliser des machines.

 

interactions

+ anti-acides : l’administration conjointe d’anti-acides peut réduire légèrement l’absorption intestinale de delapril potassium et diurétiques épargneurs de potassium : le traitement par delapril peut réduire la perte de potassium provoquée par l’indapamide l’effet hypokaliémique de l’indapamide peut être augmenté par les corticoïdes, l’hormone adrénocorticotrope (acth), l’amaholéricine et le carbénoxolone. les effets collatéraux, comme l’hypokaliémie ou l’hypomagnésémie, favorisent la survenue d’arythmies cardiaques induites par digitale. les diurétiques épargneurs de potassium (spironolactone. amiloride, triamtérène et autres) eu l’administration de sels de potassium peut taire augmenter le risque d’hyperkaliémie c’est pourquoi, l’emploi de ces médicaments, si requis, doit être pratiqué avec prudence et les taux de potassium dans le sang contrôlés fréquemment.
+ lithium : chez les patients en traitement par iec et lithium, on observe une augmentation des taux de lithium dans le sang et des symptômes d’intoxication au lithium. c’est pourquoi, l’administration concomitante des deux médicaments devrait être faite avec prudence et le taux de lithium dans le sang contrôlé fréquemment. l’administration concomitante d’indapamide peut accroître la toxicité du lithium, étant donné que sa clairance rénale diminue.
+ hypoglycémiants : l’administration concomitante d’iec et de médicaments antidiabétiques (hypoglycémiants oraux ou insuline) peut provoquer une augmentation de l’effet hypoglycémiant de ces derniers, avec un risque majoré d’hypoglycémie, surtout pendant les premières semaines de traitement conjoint et chez les patients insuffisants rénaux.
+ autres médicaments : il est recommandé d’administrer de l’indapamide avec prudence chez les patients en traitement par digitale ou cortisone et chez les sujets en traitement chronique par laxatifs.
+ alcool, barbituriques, narcotiques : risque majoré d’hypotension orthostatique. l’effet hypotenseur de l’indapamide peut augmenter chez les sympathectomisés avec une possible diminution du potentiel de réaction aux agents vasoconstricteurs comme la noradrénaline.
comme avec d’autres iec, chez certains patients, les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens pourraient réduire l’effet antihypertenseur du produit.
une thérapie concomitante avec un autre antihypertenseur pourrait provoquer la survenue d’effets additifs.

effets indésirables

les effets collatéraux les plus fréquents sont sensations vertigineuses ou vertiges, céphalée, asthénie, toux, épigastralgie, vomissement, éruptions cutanées, prurit.
on observe sporadiquement une augmentation de la cpk et de la ldh. avec l’emploi individuel d’iec ou indapamide, on signale d’autres réactions au niveau du :

système cardiovasculaire : la survenue d’hypotension, au début du traitement et à l’occasion d’une augmentation de la posologie, est possible. rarement, on observe une hypotension symptomatique, accompagnée de sensations de vertige, fatigue et nausée chez les sujets avec hypovolémie grave et en déplétion saline, dialyses ou atteints d’une insuffisance cardiaque congestive grave (voir « précautions particulières d’emploi »). rarement, on observe des syncopes.

système rénal : chez certains patients, le traitement par iec peut compromettre la fonction rénale (voir « précautions particulières d’emploi »).
système gastro-intestinal et foie : dans des cas extrêmement rares, on observe une altération du goût, augmentation des enzymes hépatiques et de la bilirubine.

réactions allergiques : réactions d’hypersensibilité accompagnées de prurit, éruptions cutanées et, parfois, fièvre, qui sont toute fois réversibles avec la suspension de la thérapie. dans de rares cas, au cours du traitement par iec, un oedème angioneurotique peut se manifester (voir « précautions particulières d’emploi »).
réactions neurologiques : insomnie, nervosité, somnolence et paresthésie. d’autres effets secondaires possibles sont dyspnée, hyperhidrose, crampes musculaires. on peut également observer des altérations des paramètres cliniques de laboratoire, comme l’augmentation de l’azote uréique et de la créatininémie, surtout chez les patients avec insuffisance rénale ou préalablement traités par diurétiques (voir « précautions particulières d’emploi »).

puisque le traitement par iec entraîne une diminution de la sécrétion d’aldostérone, une augmentation de la kaliémie peut se manifester.
parmi les facteurs de risque de développement d’hyperkaliémie, on considère l’insuffisance rénale, le diabète sucré et l’emploi concomitant de diurétiques épargneurs de potassium et/ou la prise de potassium.

après l’administration d’indapamide, des modifications de l’équilibre hydrosalin sont signalées, notamment hypokaliémie.

d’autre part, la perte de potassium qui peut survenir dans le traitement par indapamide tend à être compensée par l’administration conjointe de delapril.

Médicament ginkor fort – Indications, Posologie, Contre-indications …

identification du medicament

formes et présentations

gélules (jaune et vert) sous plaquettes thermoformées
boite de 30 gélules.

composition
principes actifs: extrait de ginkgo biloba standardisé titré à 24% d’hétérosides de ginkgo et 6% de ginkgolides bilobalide, par unité: 0,014 g ; par boîte de 30 : 0,420 g. chlorhydrate d’heptaminol (dci) par unité: 0,300 g ; par boîte de 30 : 9,000 g. troxérutine (dci) par unité: 0,300 : par boîte de 30 : 9,000 g.
excipient : stéarate de magnésium,acide silicique q.s.p. pour une gélule n° 0 + de 0,625 g.

classe phamacotherapeutique
vasculoprotecteur (c : système cardio-vasculaire).

indications

– traitement des symptômes en rapport avec une insuffisance veino-iymphatique (jambes lourdes, douleurs, impatiences du primodécubitus).
– traitement des signes fonctionnels liés à la crise hémorroïdaire.

posologie et mode d’administration

insuffisance veino-iymphatique : 2 gélules par jour, une le matin et une le soir.

crise hémorroïdaire: 3 ou 4 gélules par jour pendant 7 jours, en traitement d’attaque, réparties au cours des repas.

contre-indications

– liées à theptaminol : hyperthyroïdie, association aux imao en raison du risque de poussée hypertensive (cf. interactions médicamenteuses).

mises en garde et précautions d’emploi

⇢ l’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient de theptaminol pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

⇢ la pression artérielle sera étroitement surveillée en début de traitement chez les sujets présentant une hypertension artérielle sévère, en raison de la présence d’heptaminol.

⇢ crise hémorroïdaire : l’administration de ce produit ne dispense pas du traitement spécifique des autres maladies anales. le traitement doit être de courte durée. si les symptômes ne cèdent pas rapidement, un examen proctologique doit être pratiqué et le traitement doit être revu.

interactions

association contre-indiquée: imao : risque de poussée hypertensive liée à la présence d’heptaminol.

grossesse et allaitement

grossesse
l’expérimentation animale ne retrouve aucun effet tératogène. dans l’espèce humaine, en l’absence d’étude au premier trimestre de la grossesse, le risque n’est pas connu. cependant, à ce jour aucun effet malformatif particulier n’a été retrouvé.

allaittement
en l’absence de données sur le passage à dans le lait maternel, l’utilisation est déconseillée pendant l’allaitement.

surdosage

en cas de prise massive accidentelle ou volontaire, il est conseillé de surveiller la tension artérielle et la fréquence l cardiaque en milieu spécialisé.

pharmacodynamie

veinotonique et vasculoprotecteur, ginkor fort augmente la tonicité veineuse, la résistance des vaisseaux |et diminue leur perméabilité.
cette action de ginkor fort s’accompagne de propriétés inhibitrices locales vis-à-vis de certains médiateurs algogènes (histamine, bradykinine, sérotonine), d’enzymes lysosomiales et de radicaux libres à l’origine de l’inflammation et de la dégradation des fibres de collagène, ginkor fort favorise le retour du sang veineux vers le coeur droit en raison de la présence de chlorhydrate d’heptaminol dans sa formule.

h2>pharmacocinetique

compte-tenu des principes actifs associés, aucune étude pharmacocinétique n’a été conduite chez l’homme.

Médicament casodex – Indications, Posologie, Contre-indications …

identification du medicament

formes et présentations

comprimé enrobé.
30 comprimés sous plaquettes thermoformées (pvc/aluminium)

composition
bicalutamide 50,00 mg par comprimé.
excipients : lactose monohydraté, carboxyméthyiamidon sodique, polyvidone, stéarate de magnésium.
enrobage : hypromellose, magrocol 300, dioxyde de titane.

classe phamacotherapeutique
antiandrogenes, code atc : l02bb03 (l : antinéoplasiques et immunomodulateurs).

indications

⇢ cancer de la prostate métastasé :

cancer de la prostate métastasé en association a une castration médicale ou chirurgicale.

cancer de la prostate localement avancé :
traitement du cancer de la prostate non métastasé au stade localement avancé, en adjuvant à la prostatectomie radicale ou a la radiothérapie.

le rapport bénéfice/risque du traitement par casodex n’est pas favorable chez les patients atteints de tumeurs locales t1t2.

posologie et mode d’administration

posologie

– cancer de la prostate métastasé :
– chez l’homme adulte, y compris le sujet âgé, un comprimé de 50 mg par jour, à commencer avec la castration médicale ou chirurgicale.
– cancer de la prostate localement avancé :
– chez l’homme adulte, y compris le sujet âgé, trois comprimés de 50 mg par jour. il est actuellement recommandé de traiter 5 ans.
– en cas d’insuffisance rénale ou d’insuffisance hépatique légère, aucun ajustement posologique n’est nécessaire. en cas d’insuffisance hépatique modérée à sévère, une accumulation peut être observée.

contre-indications

– femmes.
– enfants.
– patients ayant manifesté une réaction d’hypersensibilité au casodex.
– antécédent d’atteinte hépatique liée à la prise de bicalutamide.
– insuffisance hépatique sévère.

mises en garde et précautions d’emploi

mises en garde

⇢ en raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
⇢ un contrôle des transaminases doit être pratiqué avant la mise en route du traitement. le malade sera informé de la nécessité d’avertir immédiatement le médecin traitant en cas d’apparition de symptômes ou de signes pouvant faire suspecter une atteinte hépatique. ce contrôle devra être répété périodiquement lors des bilans de contrôle ultérieurs. une élévation de l’activité sérique des transaminases au delà de 3 fois la limite supérieure de la normale doit faire arrêter le traitement.



conduite et utilisation de machines
il n’est pas attendu d’impact de casodex 50 mg sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

interactions

⇢ les études in vitro ont montré que l’énantiomère (r) de casodex était un inhibiteur du cytochrome cyp 3a4 et à un degré moindre des cytochromes cyp 2c9, 2c19 et 2d6.

⇢ anticoagulants de type coumarinique : en raison de la forte liaison aux protéines plasmatiques, une interaction de type compétitif a été observée in vitro avec la warfarine. il est recommandé de contrôler régulièrement les tests de coagulation et de réduire, le cas échéant, la posologie de l’anticoagulant lors du traitement par casodex.

effets indésirables

effets observés au cours du traitement du cancer de la prostate non métastasé au stade localement avancé, en adjuvant à la prostatectomie radicale ou à la radiothérapie. les propriétés pharmacologiques du bicalutamide sont responsables de certains effets indésirables observés.

parmi ceux-ci :
⇢ très fréquemment (> 10 %). gynécomastie et sensibilité mammaire : la majorité des patients ayant reçu du casodex (150 mg/jour) a été concernée par ce problème. l’expérience clinique montre que ces effets ont été jugés sévères chez 5 % des patients. la gynécomastie peut à l’arrêt du traitement se maintenir chez certains patients en particulier après un traitement prolongé.

⇢ fréquemment (> 1 %). bouffées de chaleur, prurit, asthénie, alopécie, repousse des cheveux, sécheresse cutanée, baisse de la libido, impuissance et prise de poids.
autres effets :
– fréquemment (> 1 %). nausées.

– peu fréquemment (< 1 %). douleurs abdominales, dépression, dyspepsie et hématurie.

effets observés au cours du traitement du cancer de la prostate métastasé :

⇢ en rapport avec les propriétés pharmacologiques :
– bouffées de chaleur, prurit,
– sensibilité mammaire et gynécomastie qui peuvent être réduites du fait de la castration associée,
– asthénie, diarrhées, nausées et vomissements.

⇢ lors du traitement par l’association casodex – analogue de la lhrh, les effets suivants ont été observés dans les études cliniques (dans plus de 1 % des cas) sans qu’une relation de cause à effet n’ait pu être établie sachant que certains de ces effets sont habituellement observés chez les sujets âgés :
– tractus digestif (anorexie, bouche sèche, dyspepsie, flatulences, constipation).
– système nerveux central (insomnie, somnolence, vertige, baisse de la libido).
– système respiratoire (dyspnée).
– appareil uro-génital (impuissance, nycturie).
– cutané (alopécie, éruption, sueurs).
– nutritionnel et métabolique (hyperglycémie, oedème périphérique, gain ou perte de poids).
– autres : douleurs notamment abdominales, thoraciques, pelviennes et céphalées.

⇢ des augmentations des transaminases ont été très rarement rapportées. néanmoins, quelques cas de formes ictériques et d’hépatites sévères ont été notifiés (voir mises en garde et précautions d’emploi.

surdosage

aucun cas de surdosage n’a été rapporté à ce jour.
en l’absence d’antidote, le traitement devra être symptomatique.
en raison de la forte liaison de casodex aux protéines plasmatiques et de son métabolisme, la dialyse n’est pas appropriée.

pharmacodynamie

casodex est un anti-androgène non stéroïdien, spécifique des récepteurs androgéniques, dépourvu de toute autre activité endocrinienne. il induit une régression du cancer prostatique en bloquant, au niveau des récepteurs, l’activité des androgènes.
au plan clinique, l’arrêt de casodex peut entraîner un syndrome de retrait chez certains patients. dans le cadre de l’analyse globale de l’étude portant sur 8113 patients traités pour un cancer de la prostate non métastasé, localisé ou localement avancé, casodex (150 mg/jour) a montré une diminution du risque de progression clinique et biologique (progression du psa) et une diminution de l’incidence de métastases osseuses en comparaison au placebo mais aucune différence sur la survie globale n’a été observée.
concernant la survie globale, chez les patients au stade localement avancé un bénéfice significatif a été observé pour ceux recevant casodex (150 mg/our) en adjuvant à la radiothérapie (hr = 0,65 ; 95 % ic [0,44 – 0,95]). aucune différence de survie globale n’a été observée chez les patients recevant casodex (150 mgj/our) en adjuvant à la prostatectomie radicale (hr = 1,09 ; 95 % ic [0,85 – 1,39]). cependant le rapport bénéfice/risque d’un traitement par casodex n’est pas favorable chez les patients atteints de tumeurs locales t1t2.
casodex est un racémique dont l’activité anti-androgène appartient presque exclusivement à l’énantiomère (r).

pharmacocinetique

casodex est bien absorbé, après administration orale. la prise de nourriture n’a entraîné aucun effet cliniquement significatif sur la biodisponibilité. l’énantiomère (s) est éliminé beaucoup plus rapidement que l’énantiomère (r), dont la demi-vie plasmatique d’élimination est d’environ une semaine. après administration orale répétée (50 mg/jour), la concentration plasmatique au plateau est de l’ordre de 9 µg/ml correspondant à une concentration environ 10 fois supérieure à celle obtenue après une prise unique. au plateau plasmatique de concentration la forme (r) représente 99 % des deux énantiomères circulants. les paramètres pharmacocinétiques de l’énantiomère (r) ne sont pas modifiés par l’âge, l’insuffisance rénale, et l’insuffisance hépatique légère à modérée.
en cas d’insuffisance hépatique sévère, l’élimination est ralentie.
casodex est fortement lié aux protéines plasmatiques et est essentiellement métabolisé par voie hépatique (oxydation et glycuroconjugaison). ses métabolites sont éliminés par voies rénale et biliaire en proportions approximativement égales.
dans une étude clinique, la concentration moyenne de bicalutamide r dans le liquide séminal des hommes recevant casodex (150 mg/jour) était de 4,9 microgrammes/ml. la quantité de bicalutamide potentiellement délivrée au partenaire féminin pendant l’acte sexuel est faible et de l’ordre de 0,3 microgrammes/kg. ceci est en dessous du seuil pouvant entraîner des modifications chez les descendants d’animaux de laboratoire.

Médicament artotec – Indications, Posologie, Contre-indications …

identification du medicament

formes et présentations
– artotec 75mg/0,2mg : boite de 20 comprimés gastro-résistants sous plaquettes thermoformées.
– artotec 50mg/0,2mg : boite de 30 comprimés gastro-résistants sous plaquettes thermoformées.

composition
– artotec 75mg/0,2mg : diclofénac sodique : 75,00 mg misoprostol : 0,20 mg pour un comprimé gastro-résistant artotec 75mg/0,2mg.
– artotec 50mg/0,2mg : diclofénac sodique : 50,00 mg misoprostol : 0,20 mg pour un comprimé gastro-résistant artotec 50 mg/0,2 mg.

excipients :
– artotec 75mg/0,2mg: lactose monohydraté, cellulose microcristalline, amidon de maïs, povidone k 30, stéarate de magnésium.
enrobage : copolymère d’acide méthacrylique et d’acrylate d’éthyle (1 :1) (eudragit l 100-55), hydroxyde de sodium, talc, citrate de triéthyle, hypromellose, crospovidone, silice colloïdale anhydre, huile de ricin hydrogénée.

– artotec 50mg/0,2mg: lactose monohydraté, cellulose microcristalline, amidon de maïs, povidone k 30, stéarate de magnésium.

enrobage : acétophtalate de cellulose, diéthylphtalate, hypromellose, crospovidone, silice colloïdale anhydre, huile de ricin hydrogénée, cellulose microcristalline, talc.

classe phamacotherapeutique
anti-inflammatoire non steroidien associé à un analogue de prostaglandine (m : muscle et squelette).

indications

– artotec 75mg/0,2mg : traitement symptomatique des poussées aiguës des affections rhumatismales chez les patients à risque (notamment âge > 65 ans, antécédents d’ulcère gastroduodénal ou d’intolérance aux ains), pour lesquels un traitement anti-inflammatoire est indispensable.
– artotec 50mg/0,2mg : traitement symptomatique des affections rhumatismales chez les patients à risque (notamment âge > 65 ans, antécédents d’ulcère gastroduodénal ou d’intolérance aux ains), pour lesquels un traitement anti-inflammatoire est indispensable.

posologie et mode d’administration

posologie
– artotec 75mg/0,2mg : 1 comprimé, 2 fois par jour. (la durée de traitement ne doit pas dépasser 10 jours).
fréquence d’administration : la posologie est à répartir en 2 prises par jour, au cours des repas.
– artotec 50mg/0,2mg : 1 comprimé, 2 à 3 fois par jour.
fréquence d’administration : la posologie est à répartir en 2 à 3 prises par jour, au cours des repas.

mode d’administration
réservé à l’adulte (plus de 15 ans).
voie orale.
les comprimés sont à avaler tels quels, avec un grand verre d’eau.

contre-indications

– hypersensibilité à l’un des excipients du produit,
liées au misoprostol
– hypersensibilité aux prostaglandines.
– grossesse. ce médicament ayant une puissante activité sur la contractilité utérine, il peut entraîner une interruption de grossesse (cf. chapitre grossesse et aliaitement).
– femme en période d’activité génitale en l’absence de contraception efficace (cf. chapitre grossesse et allaitement),
liées au diclofénac
– hypersensibilité au diclofénac et aux substances d’activité proche telles que autres ains, aspirine.
– ulcère gastroduodéna! en évolution.
– insuffisance hépatocellulaire sévère.
– insuffisance rénale sévère. – insuffisance cardiaque sévère non contrôlée.
liées à l’huile de ricin
occlusion intestinale.

mises en garde et précautions d’emploi

⇢les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d’aspirine et/ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, plus élevé que le reste de la population. l’administration de cette spécialité peut entraîner une crise d’asthme notamment chez les sujets allergiques à l’aspirine ou à un ains (cf. contre-indications).

⇢ en l’absence d’amélioration après 10 jours de traitement, une réévaluation clinique est nécessaire.

– bien que le misoprostol soit un anti-ulcéreux antisécrétoire-cytoprotecteur, en raison de la gravité possible des manifestations gastro-intestinales, il convient de surveiller particulièrement l’apparition d’une symptomatologie digestive, notamment chez les malades soumis à un traitement anticoagulant. en cas d’hémorragie gastro-intestinale, interrompre le traitement.

⇢ en raison de la présence de lactose, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.

⇢ en raison de la présence d’huile de ricin, un risque de sensibilisation est possible.

⇢ l’association misoprostol-diclofénac est réservée aux adultes à risque (notamment âge > 65 ans, antécédents d’ulcère gastroduodénal ou d’intolérance aux ains). cette association sera administrée avec prudence et sous surveiilance particulière chez ces malades. elle sera administrée avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents de perturbations hématologiques ou des troubles de la coagulation.

⇢ en début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, hépatiques et rénaux chroniques, chez les patients prenant un diurétique, après une intervention chirurgicale majeure ayant entraîné une hypovolémie et particulièrement chez les sujets âgés.

⇢ contrairement aux autres prostaglandines du type e, le misoprostol n’entraîne pas d’hypotension aux doses thérapeutiques. le misoprostol devra cependant être prescrit avec précaution dans les affections où l’apparition d’une hypotension peut provoquer des complications.

⇢ en cas d’utilisation chez la femme en période d’activité génitale, s’assurer de l’absence de grossesse en cours et prescrire une contraception orale efficace,

conduite et utilisation de machines
prévenir les patients de l’apparition possible de vertiges, de somnolence et de troubles de la vue.

interactions

liées au diclofénac:
– risque lié à l’hyperkaliémie : certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les inhibiteurs de l’angiotensine ii, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), la ciclosporine et le tacrolimus, le trïméthoprime. la survenue d’une hyperkaliémie peut dépendre de l’existence de facteurs co-associés. ce risque est majoré en cas d’association des médicaments suscités.
– risque lié à l’effet antiagrégant plaquettaire : plusieurs substances sont impliquées dans des interactions, du fait de leurs propriétés antiagrégantes plaquettaires : l’aspirine et les ains, la ticlopidine et le clopidogrel, le tirofiban, l’eptifibatide et l’abciximab, l’iloprost. l’utilisation de plusieurs antiagrégants plaquettaires majore le risque de saignement, de même que leur association à l’héparine, aux anticoagulants oraux et aux thrombolytiques, et doit faire l’objet d’une surveillance régulière, clinique et biologique.
– l’administration simultanée de diclofénac avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l’état clinique et biologique du malade
associations déconseillées
– autres ains (y compris les saiicylés à fortes doses) : augmentation du risque ulcérogène et hémorragique digestif (synergie additive).
– anticoagulants oraux : augmentation du risque hémorragique de l’anticoagulant oral (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les ains). si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.

– lithium : augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrétion rénale de lithium). si nécessaire, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l’association et après l’arrêt de l’ains.

– méthotrexate (utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine) : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de ia clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
associations faisant l’objet de précautions d’emploi
– diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (iec), inhibiteurs de l’angiotensine ii : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, (diminution de la filtration glomérulaire par diminution de la synthèse des prostaglandines rénales). par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur pour les iec et les inhibiteurs de l’angiotensine ii. hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.

– héparines : augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les ains). surveillance clinique régulière. ne pas dépasser quelques jours de traitement par les ains.

– méthotrexate, utilisé à faibles doses (inférieures à 15 mg/semaine) : augmentation de la toxicité hémato logique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires). contrôle hebdomadaire de l’hémogramme durant les premières semaines de l’association. surveillance accrue en cas d’altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé. associations à prendre en compte

– autres antiagrégants plaquettaires (ticlopidine, clopidogrel, tirofiban, eptifibatide et abciximab, iloprost) : augmentation du risque hémorragique.

– autres hyperkaliémants (sels de potassium, diurétiques hyperkaiiémiants, inhibiteurs de l’enzyme de conversion, inhibiteurs de l’angiotensine ii, autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), ciclosporine et tacrolimus, triméthoprîme) : risque d’hyperkaliémie.

– bêta-bloquants (par extrapolation à partir de l’indométacine) : réduction de l’effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les ains).
– ciclosporine : risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.

– dispositif intra-utérin : risque controversé de diminution d’efficacité du dispositif intra-utérin.

grossesse et allaitement

grossesse
lié au misoprostol :
les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène mais une foetotoxicité à doses élevées. en clinique, i! n’existe pas actuellement de données pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif du misoprostol lorsqu’il est administré pendant ia grossesse dans le cadre d’une prescription par voie orale. cependant, quelques cas de grossesses exposées dans le cadre d’une automédication à visée abortive (voie orale et/ou vaginale) évoquent un effet délétère du misoprostoi utilisé dans ces conditions : anomalies des membres, de la mobilité foetale et des paires crâniennes (hypomimie, anomalies de la succion, de la déglutition et des mouvements oculaires). a ce jour, la possibilité d’un risque malformatif n’est pas à exclure.

lié au diclofénac
dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n’a été signalé. cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence de risque. au cours du troisième trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
– le foetus à : une toxicité cardio-pulmonaire (hypertension artérielle pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel), un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligoamnios,
– la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à : un allongement éventuel du temps de saignement. par conséquent, l’utilisation de ce médicament est contre-indiquée tout au long de la grossesse. cet élément ne constitue pas un argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse en cas de prise par mégarde de misoprostol au début de celle-ci, mais doit conduire, dans ce contexte, à une grande prudence et à une surveillance périnatale orientée (échographie des organes cibles).

allaitement
lié au diclofénac
les ains passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, ii convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite.

effets indésirables

liés au diclofénac
effets gastro-intestinaux
– peu fréquents : en début de traitement, nausées, vomissements, diarrhées, crampes abdominales, douleurs épigastriques, dyspepsie, anorexie, éructations.
– rares : ulcère gastroduodénal, perforation ou hémorragie digestive. celles-ci sont d’autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée.
– cas isolés : affections abdominales basses telles que colite hémorragique non spécifique, exacerbation de colite ulcéreuse. ont été signalés des pancréatites, des cas de constipation.

effets cutanés
– cas isolés : chutes de cheveux, réactions de photosensibilisation.
– très rares : survenue de dermatoses bulleuses (stevens-johnson, syndrome de lyell) et érythrodermie.

réactions d’hypersensibilité
– dermatologiques ; éruption cutanée, urticaire, eczéma.
– respiratoires : bronchospasme, pneumopathie d’hypersensibilité.
– autres : cas isolés de vascularite y compris purpura allergique, d’hypotension.
– générales : très rares réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes notamment chez les sujets présentant une allergie à l’aspirine.

effets sur le système nerveux central
– peu fréquents : céphalées, étourdissements ou vertiges.
– rares : somnolence.
– cas isolés : convulsions, méningite aseptique. ont été rapportés des troubles de type insomnie, irritabilité, asthénie, tremblements. cas isolés de troubles sensoriels : paresthésies, troubles visuels (flou visuel, diplopie), bourdonnements d’oreilles.

effets sur le rein
– rares ; oedèmes périphériques.
– cas isolés : insuffisance rénale aiguë, anomalies urinaires (hématurie, protéinurie), néphrites intersticielles, syndrome néphrotique, nécrose papillaire, hyperkaliémie par hyporéninisme.

effets sur le foie
– peu fréquents : augmentation des transaminases sériques.
– rares : hépatite avec ou sans ictère.
– cas isolés : hépatites fulminantes.

effets sur le sang
– très rares : leucopénie, agranulocytose, thrombopénie avec ou sans purpura, aplasie médullaire, anémie hérnolytique.
liés au misoprostol
effets gastro-intestinaux: diarrhée modérée, nausées (transitoires et modérées), gêne abdominale.

effets sur le système nerveux central : céphalées, vertiges.

effets sur l’appareil de reproduction :
– plus rarement : troubles menstruels, spasme utérin, saignement vaginal post-ménopausique.
liés à l’huile de ricin
effets gastro-intestinaux : nausées, vomissements, douleurs abdominales.

surdosage

symptômes

liés au diclofénac
– céphalées, agitation motrice, secousses musculaires, irritabilité accrue, ataxie, vertiges.
– convulsions surtout chez l’enfant en bas âge.
– douleurs épigastriques, nausées, vomissements, hématémèses, diarrhée, ulcère gastroduodénal.
– troubles de la fonction hépatique.
– oligurie.

liés au misoprostol
fièvre, troubles tensionnels, nausées, crampes abdominales et tremblements.

conduite à tenir

– transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé.
– evacuation rapide du produit ingéré et traitement symptomatique.

pharmacodynamie

le diclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien dérivé de l’acide phénylacétique du groupe des acides arylcarboxyiiques. il possède les propriétés suivantes : activité antalgique, activité antipyrétique, activité anti-inflammatoire, inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires. l’ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.

le misoprostol est un analogue synthétique de la prostaglandine ii. une activité antisécrétoire et cytoprotectrice a été mise en évidence sur des modèles animaux et lors d’études de pharmacologie clinique chez l’homme. chez ce dernier, l’action antisécrétoire s’exerce sur la sécrétion acide spontanée diurne ou nocturne et sur la sécrétion stimulée par l’histamine, la pentagastrine, le repas protéique ou le café. l’action cytoprotectrice évaluée chez l’animal et chez l’homme montre une protection gastroduodénale vis-à-vis de l’aspirine, de i’alcool et d’un anti-inflammatoire non stéroïdien.

pharmacocinetique

le profil pharmacocinétique de cette association est comparable aux profils du diclofénac et du misoprostol administrés séparément.

absorption
le diclofénac est rapidement et totalement absorbé. la biodisponibilité par voie orale est de l’ordre de 50% en raison de l’effet de premier passage hépatique. les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 2 heures après l’administration et se situent autour de 1,5 mg/l pour un comprimé à 50 mg. les doses répétées ne conduisent à aucune accumulation de diclofénac dans le plasma. le misoprostol marqué est rapidement absorbé après administration par voie orale (t max : 30 minutes).
distribution
le diclofénac est fortement lié aux protéines piasmatiques Ç> 99 %). dans le plasma, la décroissance des concentrations de diciofénac est bi-phasique. elle correspond à une phase rapide de distribution tissulaire et une phase plus lente d’élimination. le diclofénac diffuse dans le liquide synovial où les concentrations maximales sont mesurées 2 à 4 heures après le pic plasmatique. la demi-vie apparente d’élimination du liquide synovial est de 3 à 6 heures. le diclofénac passe en faible quantité dans le iart maternel.
métabolisme
le diclofénac est métabolisé rapidement et pratiquement totalement, essentiellement au niveau du foie. les principales voies de métabolisation sont l’hydroxylation et la glycuroconjugaison. les métabolites obtenus sont dénués d’activité pharmacologique.
excrétion
l’excrétion du diclofénac est à la fois urinaire et fécale. moins de 1 % du principe actif est éliminé inchangé dans les urines.
environ 60 % de la quantité administrée est éliminée sous forme de métabolites dans les urines, le reste est éliminé dans les fèces.
la demi-vie d’élimination plasmatique du diclofénac inchangé se situe autour de 1 à 2 heures.
la clairance plasmatique totale est d’environ 263 ml/minute.
la demi-vie du misoprostol est de 1 heure 30 minutes. 73 % du produit radioactif est excrété dans ies urines et 15 % dans les fèces. environ 56 % est éliminé dans les urines en 8 heures suivant l’administration.
variations physio-pathologiques
la cinétique du diclofénac est linéaire dans l’intervalle de doses 25 à 150 mg.
les paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés par l’âge.

Médicament femara – Indications, Posologie, Contre-indications …

identification du medicament

formes et présentations

comprimés filmés à 2,5 mg.
boite de 30

composition
principe actif: létrozole à 2,5 mg

indications

– traitement adjuvant du cancer du sein au stade précoce (en présence de récepteurs positifs aux estrogènes et progestérone ou statut inconnu), chez la femme ménopausée.

– traitement adjuvant du cancer du sein à un stade précoce (en présence de récepteurs positifs aux estrogènes et progestérone ou statut inconnu), chez la femme ménopausée ayant reçu un traitement adjuvant par tamoxifène pendant 5 ans (thérapie adjuvante étendue).

– traitement du cancer du sein au stade avancé, chez la femme ménopausée (ménopause naturelle ou artificielle) dont la tumeur présente des récepteurs positifs aux estrogènes ou à la progestérone ou que leur statut ne soit pas connu.

posologie et mode d’administration

posologie

patientes adultes et personnes âgées la posologie recommandée est de 2,5 mg de femara 1fois/j, pris au cours ou en dehors des repas.

mode d’administration

la thérapie adjuvante par femara doit être effectuée pendant 5 ans ou jusqu’à l’apparition d’une récidive.
l’expérience clinique disponible actuellement n’est que de 2,5 ans (médiane).
la thérapie adjuvante étendue par femara suite au traitement de 5 ans par le tamoxifène doit être poursuivie jusqu’à l’apparition d’une récidive.
l’expérience clinique disponible actuellement n’est que de 2,5 ans (médiane).
chez les patientes présentant un cancer du sein au stade avancé, le traitement par femara doit être poursuivi jusqu’à l’apparition d’une progression tumorale.
insuffisance hépatique et/ou rénale : aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d’insuffisance hépatique ou rénale (clairance de la créatinine 10 ml/min, cf. «mises en garde et précautions»).
pédiatrie : femara ne doit pas être utilisé chez l’enfant et l’adolescent.

contre-indications

– hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients.

– statut endocrinien préménopausal.

– grossesse, allaitement.

mises en garde et précautions d’emploi

⇢ chez les patientes dont l’état postménopausique ne semble pas évident, il faut, avant de débuter le traitement, déterminer les taux de lh, de fsh et/ou d’oestradiol afin d’établir clairement le statut ménopausique.
⇢ femara ne doit pas être administré simultanément à des médicaments contenant des estrogènes car ceux-ci annuleraient l’action pharmacologique de femara.

⇢ femara diminue les concentrations d’estrogènes circulants et peut par conséquent entraîner une diminution de la densité minérale osseuse lors d’un traitement de longue durée. chez les femmes présentant une ostéoporose ou un risque d’ostéoporose, il faut, lors du traitement adjuvant par femara, déterminer la densité osseuse par ostéodensitométrie au début du traitement, puis à intervalles réguliers. le cas échéant, une prophylaxie ou un traitement de l’ostéoporose devra être instauré et soigneusement surveillé. insuffisance rénale femara n’a pas fait l’objet d’études cliniques chez les patientes présentant une clairance de la créatinine <10 ml/min. le rapport bénéfice/risque devra être examiné attentivement avant une administration de femara chez de telles patientes.

insuffisance hépatique : chez les patientes avec insuffisance hépatique grave (child-pugh c) l’exposition systémique et la t.terminale étaient env. 2 fois plus élevées que chez les volontaires saines. c’est pourquoi ces patientes doivent être surveillées étroitement.
des données cliniques portant sur des doses réitérées ne sont pas disponibles.

conduite et utilisation de machines
étant donné que de la fatigue et des vertiges ont été observé sous femara et que de la somnolence a été rapportée occasionnellement, la prudence est de rigueur lors de la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

interactions

le létrozole est un substrat du cyp3a4. bien qu’une interaction du létrozole avec des médicaments métabolisés par le cyp3a4 soit improbable, il se peut que ceux-ci influencent la biotransformation du létrozole par le cyp3a4. in vitro, le létrozole inhibe le cyp2a6 et dans une moindre mesure, le cyp2c19. c’est pourquoi l’administration concomitante de médicaments dont la disponibilité dépend essentiellement de ces enzymes et dont la marge thérapeutique est faible, est sujette à caution. le cyp2a6 ne joue pas de rôle déterminant dans le métabolisme des médicaments. des études in vitro ont montré que le létrozole, à des concentrations plasmatiques env. 100 fois plus élevées que celles en steady-state n’entravait pas le métabolisme du diazépam (un substrat du cyp 2c19). c’est pourquoi il est peu vrai semblable que des interactions avec le cyp 2c19 avec signification clinique aient lieu.

selon des études cliniques portant sur les interactions avec la cimétidine et la warfarine, une administration concomitante de femara et de ces médicaments n’entraîne pas d’interaction cliniquement significative.

l’administration concomitante de femara et de tamoxifène (20 mg/d) a conduit à une diminution du taux plasmatique de létrozole d’env. 38%.

femara n’a pas d’effet sur la concentration plasmatique du tamoxifène.

aucune expérience clinique concernant l’utilisation de femara en association avec d’autres cytostatiques n’est disponible.

grossesse et allaitement

femara est contre-indiqué pendant la grossesse et l’allaitement (cf. «contre-indications»).
étant donné que femara n’est indiqué que pour les femmes qui sont ménopausées, aucune donnée n’est disponible pour l’utilisation chez la femme enceinte.
des études expérimentales chez l’animal ont montré une toxicité de la reproduction.

effets indésirables

des effets indésirables sont apparus chez 70-75% des patientes lors de la thérapie adjuvante et chez environ un tiers des patientes traitées, lors de la thérapie adjuvante étendue et du traitement du cancer du sein au stade avancé. les effets indésirables observés étaient généralement de nature légère à modérée.

les effets indésirables mentionnés lors des études cliniques étaient: bouffées de chaleur (10,9%), nausées (6,9%) et fatigue (5,0%).

de nombreux effets indésirables (par ex. bouffées de chaleur, chute de cheveux et saignements vaginaux) sont attribuables aux conséquences de la privation d’estrogènes.

dans la thérapie adjuvante, les effets indésirables suivants ont été observés dans le groupe femara et dans le groupe tamoxifène, indépendamment de l’existence ou non d’un lien avec le traitement: événements thromboemboliques (1,2% et 3,0%), angine de poitrine (0,8% et 0,8%), infarctus du myocarde (0,5% et 0,4%), défaillance cardiaque (0,8 et 0,3%) et fractures osseuses (6,3 et 4,7%).

les effets indésirables ci-après ont été observés dans le cadre d’études cliniques ainsi que de la phase post-marketing. fréquences : très fréquent (1/10), fréquent ( 1/100, <1/10), occasionnel ( 1/1000, <1/100), rare: ( 1/10’000, <1/1000), très rare (<1/10’000).

– infections occasionnel: infections des voies urinaires.

– circulation sanguine et lymphatique : occasionnel: leucopénie.

– troubles endocriniens : très fréquent: bouffées de chaleur (10,9%).

– troubles du métabolisme et de la nutrition : fréquent: perte d’appétit, augmentation de l’appétit, hypercholestérolémie, prise de poids. occasionnel: perte pondérale.

– troubles psychiatriques fréquent : dépression. occasionnel: anxiété, nervosité, irritabilité.

– système nerveux : fréquent: céphalées, vertiges. occasionnel: somnolence, insomnies, troubles de la mémoire, dysesthésies, paresthésies, hypoesthésies, troubles du goût.

– yeux : occasionnel: cataracte, irritation oculaire, vision trouble.

– coeur, vaisseaux fréquent : hypertension, thromboembolie. occasionnel: palpitations, tachycardie, thrombophlébite superficielle et profonde, hypotension, accident cérébrovasculaire, cardiopathies ischémiques, angine de poitrine, infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, défaillance cardiaque.

– organes respiratoires : occasionnel: dyspnée.

– troubles gastro-intestinaux : fréquent: nausée, vomissements, troubles digestifs, constipation, diarrhée. occasionnel: douleurs abdominales, stomatite, sécheresse buccale, sécheresse des muqueuses. troubles hépatiques et biliaires occasionnel: augmentation des enzymes hépatiques.

– peau : fréquent: chute de cheveux, sueurs, éruptions érythémateuses, maculopapuleuses, psoriatiformes et vésiculeuses. occasionnel: prurit, peau sèche, urticaire.

– troubles musculosquelettiques : très fréquent: arthralgies. fréquent: myalgie, douleurs osseuses, ostéoporose, fractures osseuses. occasionnel: arthrite.

– rein, voies urinaires : occasionnel: pollakiurie.

– organes de reproduction et seins : occasionnel: saignements vaginaux, sécrétions vaginales, sécheresse vaginale, seins douloureux.

– troubles généraux : fréquent: fatigue, asthénie, sensation de malaise, oedème périphérique, oedème généralisé. occasionnel: fièvre, soif.

Médicament vastarel – Indications, Posologie, Contre-indications …

identification du medicament

formes et présentations

vastarel 35 mg, comprimé pelliculé à libération modifiée.

boîte de 60 comprimés

composition
dichlorhydrate de trimétazidine: 35 mg pour un comprimé pellicule.

excipients : hydrogénophosphate de calcium dihydraté, hypromellose. povidone, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, macrogol 6000. pelliculage: dioxyde de titane (el 71), glycérol, hypromellose, macrogol 6000, oxyde de fer rouge (el 72), stéarate de magnésium.

classe phamacotherapeutique
autre médicament en cardiologie à visée antiangineuse.

indications

– traitement prophylactique de la crise d’angine de poitrine.

– traitement symptomatique d’appoint des vertiges et des acouphènes.

– traitement d’appoint des baisses d’acuité et des troubles du champ visuel présumés d’origine vasculaire.

posologie et mode d’administration

un comprimé matin et soir au moment du repas.
le bénéfice du traitement doit être réévalué après 3 mois et la trimétazidine dot être arrêtée en l’absence de répon¬se.

contre-indications

hypersensibilité â l’un des constituants du produit.

mises en garde et précautions d’emploi

– ce médicament n’est pas un traitement curatif de la crise d’angor, il n’est pas non plus indiqué comme traitement initial de l’angor instable, ou de l’infarctus du myocarde, ni dans la phase pré-hospitalière ni pendant les premiers jours d’hospitalisation.

– en cas de survenue d’une crise d’angor, une réévaluation de la coronaropathie s’impose, et une adaptation du traitement doit être discutée (traitement médicamenteux et éventuellement revascularisation).

– ce médicament est généralement déconseillé pendant l’allaitement ( cf. grossesse et allaitement).

grossesse et allaitement

grossesse
les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène ; en l’absence de données en clinique, le risque malformatif ne peut être exclu ; en conséquence, par mesure de précaution,
il est préférable de ne pas prescrire vastarel 35 mg pendant la grossesse.

allaitement
en l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

effets indésirables

– rares troubles gastro-intestinaux (nausées et vomissements).
– très rares symptômes parkinsoniens (tremblements, rigidité, akinésie), réversibles à l’arrêt du traitement.

pharmacodynamie

la trimétazidine, en préservant le métabolisme énergétique de la cellule exposée à l’hypoxie ou à l’ischémie, empêche l’abaissement du taux intracellulaire de l’atp.

elle assure ainsi le fonctionnement des pompes ioniques et des flux transmembranaires sodium-potassium et maintient l’homéostasie cellulaire.

chez l’animal, la trimétazidine: favorise le maintien du métabolisme énergétique du coeur et des organes neurosensoriels pendant l’ischémie et l’hypoxie,

– diminue l’acidose intracellulaire et les altérations des flux ioniques transmembranaires provoqués par l’ischémie.

– réduit la migration et l’infiltration de polynucléaires neutrophiles dans le tissu cardiaque ischémie et reperfusé; réduit également la taille de l’infarctus expérimental,
– cette action s’exerce en l’absence de tout effet hémodynamique direct. chez l’homme, les études contrôlées, chez l’angoreux, ont montré que la trimétazidine:

– augmente la réserve coronaire, c’est-à-dire le délai d’apparition des troubles ischémiques liés à l’effort, dès le quinzième jour du traitement,

– limite les à-coups tensionnels liés à l’effort, sans entraîner des variations significatives de la fréquence cardiaque,

– diminue significativement la fréquence des crises angineuses,

– entraîne une diminution significative de la consommation de trinitrine.
dans une étude réalisée sur 2 mois, chez des patients recevant 50 mg d’aténolol, l’ajout d’un comprimé à libération modifiée de trimétazidine 35 mg entraîne, par rapport au placebo, un allongement significatif du délai d’apparition d’un sous
– décalage de 1mm du segment st à l’épreuve d’effort, 12 heurs après la dernière prise.

pharmacocinetique

– par voie orale, la concentration maximale s’observe en moyenne 5 heures après la prise du comprimé.
sur 24 heures, la concentration plasmatique se maintient à des valeurs supérieures ou égales à 75% de la concentration maximale pendant 11 heures; l’état d’équilibre est atteint au plus tard à la 60ème heure,

– les caractéristiques phar¬macocinétiques de vastarel 35mg ne sont pas influencées par la prise du repas,

– le volume apparent de distribution est de 4,8 l/kg; la fixation protéique de la trimétazidine est faible: sa valeur mesurée in vitro est de 16%.

– l’élimination de la trimétazidine se fait principalement par voie urinaire essentiellement sous forme de produit inchangé. la demi-vie d’élimination de vastarel 35 mg est en moyenne de 7 heures chez le volontaire sain jeune, de 12 heures chez le sujet âgé de plus de 65 ans. la clairance totale de la trimétazidine est la résultante d’une clairance rénale majoritaire directement corrélée à la clairance de la créatinine et, à moindre titre, d’une clairance hépatique qui diminue avec l’âge. une étude clinique spécifique, menée dans une population âgée, â la posolo¬gie de 2 comprimés par jour en 2 prises, analysée par une approche de cinétique de population, a montré une augmentation de l’exposition plasmatique ne justifiant pas de modification posologique.

Médicament bupicaine – Indications, Posologie, Contre-indications …

identification du medicament

formes et présentations
solution injectable à 0,25% ; flacons de 10 ml, boite de 10
solution injectable à 0,50% ; flacons de 10 ml, boite de 10

composition
composition (pour 100ml de solution)
bupicaine 0,25%
chlorhydrate de bupivacaine monohydrat 263,85 mg
quantité correspondant à chlorhydrate de bupivacaïne anhydre 250 mg
bupicaine 0,50%
chlorhydrate de bupivacaïne monohydraté 527,7 mg
quantité correspondant à chlorhydrate de bupivacaïne anhydre 500 mg
excipients : chlorure de soduim, hydroxyde de soduim et/ou acide chlorhydrique (qsp ph 6,5), eau pour préparations injectables.

classe phamacotherapeutique
anesthésie locorégionale

indications

anesthésie locorégionale lors d’intervention
chirurgicale : tronculaire, plexique, caudale, péridurale.
analgésie péridurale :
en obstétrique ;
dans le traitement de la douleur au cours d’algies diverses : néoplasiques, postopératoires, posttraumatiques ; artéritiques.
dans la préparation à certains gestes thérapeutiques douloureux (kinésithérapie postopératoire ou posttraumatlque).
la bupivacaïne devra être uniquement utilisée par ou sous la responsabilité de médecins expérimentés dans les techniques d’anesthésle locorégionale.

posologie et mode d’administration

posologie
la forme, la concentration et la présentation utilisées varient en fonction de l’indication et du but recherché (anesthésie chirurgicale ou analgésie pure), de l’âge et de l’état pathologique du patient.
les posologies suivantes sont des posologies moyennes données à titre indicatif:

anesthésie chirurgicale :
chez l’adulte de 40 ans, bupicaine® 0,50% : 6 à 8 mg par segment sans dépasser 12 à 24 ml au total;
caudale :
chez l’adulte : bupicaine® 0,5% : 15 à 30 ml.
chez l’enfant bupicaine® 0,25% : 2,5 mg soit 1 ml par année d’âge :
blocs tronculaires : bupicaine® 0,50% ou bupicaine® 0,25% : de quelques ml à 15 ou 20ml selon le nerf.
bloc intercostal : bupicaine® 0,25% 1 à 2 ml par nerf (ne jamais dépasser la dose de 100 mg c’estàdire 40 ml)
analgésie obstétricale : bupicaine® 0,25%
en 2 temps : 6 à10 ml pour la dose haute (dilatation) et 10 à 15 ml pour la dose basse (expulsion);
en 1 temps : 18 à 20 ml à compléter éventuellement
traitement de la douleur : bupicaine® 0,25% ;
analgésie péridurale : 5 à 15 ml à renouveler toutes les 6 heures environ :
blocs divers : 8 à 20 ml.
blocs sympathiques (bupicaine® 0,25%) : 8 à 20ml.
ne pas dépasser , sans prémédication ni surveillance particulière, la dose totale de 150 mg de chlorhydrate de bupivacaïne par acte anesthésique.
ne pas résutiliser un flçon entamé.

mode d’administration

contreindications

vole intraveineuses, y compris l’anesthésle locale intraveineuse
hypersensibilité à l’un des constituants
patient sous anticoagulants
porphyries
antécédents d’hyperthermie maligne
troubles de la conduction auriculoventriculaire nécessitant un entraînement électrosystolique permanent non encore réalisé.
epillepsie non contrôlée par un traitement.

mises en garde et précautions d’emploi

mises en garde
⇢ l’utilisation de la bupivacaine nécessite :
un interrogatoire destiné à connaître le terrain, les thérapeutiques en cours et les antécédents du patient;
si nécessaire, une prémédication par une ben zodlazépine à dose modérée ;
de disposer d’une voie veineuse et d’un matériel complet de réanimation ; de disposer d’une source d’oxygène et de matériel pour pratiquer aspiration, intubation trachéale, ventilation assistée;
de disposer de médicaments anesthésiques aux porpriétés anticonvulsivantes (thiopental), de myorelaxants (benzodiazépines), d’atropine et de vasopresseurs ;
une surveillance électrocardiographie continue (cardioscopie) et tensionnelle ;
vérifier la concentration et la dose d’anesthésique local.
pratiquer une injection test de 5 à 10% de la dose.
injecter lentement en réaspirant fréquement.
surveiller les signes cardiovasculaires.
maintenir le contact verbal avec le patient.

précautions d’emploi
la bupivacaïne étant métabollsée par le foie, les doses doivent être limitées chez l’insuffisant hépatique sévère et un renouvellement éventuel des injections, par exemple pour l’anesthésle péridurale, doit être strictement surveillé chez de tels sujets, pour éviter un surdosage relatif par insuffisance de métabolisation.
pour la même raison, la bupivacaïne doit être utilisée avec précaution chaque fois qu’une pathologie (état de choc, insuffisance cardiaque) on une thérapeutique concomitante (bêtabloquants) diminue le débit sanguin hépatique.
l’hypoxie, l’hyperkaliémie ou l’acidose majorent le risque de toxicité cardiaque de la bupivacaïne et peuvent nécessiter l’adaptation des doses.
en raison de sa toxicité cardiaque, la bupivacaïne doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant un allongement du qt ; l’indication , la posologie et le mode d’administration doivent être discutés pour éviter tout risque de concentration plasmatlque trop élevée, qui pourrait être à l’origine de trouble du rythme ventriculaire sévère.

conduite et utilisation de machines
l’utilisation de ce médicament est incompatible avec la conduite de véhicule ou l’utilisation de machines.

sportifs
l’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage : l’injection de bupivacaïne est autorisée aux conditions suivantes:
ne pratiquer que des injections locales ou intraarticulaires (les injections intravasculaires sont interdites).
uniquement lorsque l’application est médicalement justifiée (les détails incluant le diagnostic, la dose, la méthode d’administration doivent être soumises immédiatement par écrit à la commission médicale du c.i.o)

surdosage :
les manifestations toxiques neurologiques sont en règle générale contemporaines des manifestations cardiaques ; le traitement comporte : intubation après emploi de myorelaxants, ventilation assistée, benzodiazépines.
la surveillance doit être de longue durée en raison de la forte fixation tissulaire de la bupivacaïne.

interactions

⇢ association nécessitant des précautions d’emploi:
⇢ bêtabloquants : diminution du débit sanguin hépatique
risque de surdosage.

incompatibilités :
la bupivacaïne ne doit pas être mélangée avec d’autres médicaments.
cette solution ne doit en aucun cas être conservée au contact de métaux comme les aiguilles ou les parties métalliques des seringues, les ions dissous pouvant provoquer un renflement au niveau du point d’injection.

grossesse et allaitement

les diverses études conduites chez l’animal ne montrent aucun effet tératogène de la bupivacaïne

effets indésirables

les réactions toxiques, témoins d’un surdosage en anesthéslque local peuvent apparaître dans deux conditions : soit immédiatement, par surdosage relatif dû à un passage intraveineux accidentel, soit plus tardivement, par surdosage vrai dû à l’utilisation d’une trop grande quantité d’anesthésique.
on peut observer :
au niveau du système nerveux central : nervosité, agitation, bâillements, tremblements, appréhension, nystagmus, logorrhée, céphalées, nausées, bourdonnements d’oreille. ces signes d’appel nécessitent une surveillance attentive afin de prévenir une éventuelle aggravation : convulsion, puis dépression du snc ;
sur le plan respiratoire : tachypnée, puis apnée;
sur le plan cardiovascuialre : tachycardie, bradycardie, dépression cardlovasculaire / hypotension artérielle pouvant aboutir à un collapsus troubles du rythme (extrasystoles ventriculalres, flbrillatlon ventlculaire) troubles de la conduction (bloc auriculoventriculalre)
ces manifestation cardiaques peuvent aboutir à un arrêt cardiaque.
les concentrations veineuses auxquelles peuvent apparaître les premiers signes de toxicité neurologique sont de 1,6 µg/ ml
les signes de toxicité cardiaque sont observés pour des concentrations identiques de 1,6 µ / ml.
la marge de sécurité entre les risque d’accidents cardiaques (les plis graves) et neurologiques est de 1.

Médicament clopix – Indications, Posologie, Contre-indications …

identification du medicament

formes et présentations
comprimé pelliculé à 75 mg dosé à 75 mg de clopidogrel (sous forme de clopidogrel .bisulfate): boîte de 30.

composition
clopidogrel : 75 mg.
excipients :
noyau : cellulose microcristalline ph’ 112,mannitol pearlitol, croscarmellose sodique, hydroxypropylcellulose, fumarate stéaryl sodique, seppifilm bl 201, seppispers dryjet 5215 rose.

classe phamacotherapeutique

indications

le clopidogrel est indiqué dans la prévention des événements liés à l’athérothrombose :
– chez les patients souffrant d’un infarctus du myocarde (datant de quelques jours à moins de 35 jours), d’un accident vasculaire cérébral ischémique (datant de plus de 7 jours et de moins de 6 mois) ou d’une artériopathie oblitérante des membres inférieurs établie.
– chez les patients souffrant d’un syndrome coronaire aigu : syndrome coronaire aigu sans sus-décalage du segment st (angor instable ou infarctus du myocarde sans onde q), y compris les patients bénéficiant d’une angioplastie coronaire avec pose de stent, en association à l’acide acétylsalicylique (aas). infarctus du myocarde aigu avec sus-décalage du segment st, en association à l’aas chez les patients traités médicalement et éligibles à un traitement thrombolytique.

posologie et mode d’administration

adulte et sujet âgé :
1 comprimé de clopidogrel à 75 mg en une prise quotidienne, administré au cours ou en dehors des repas.
– chez les patients souffrant d’un syndrome coronaire aigu :
syndrome coronaire aigu sans sus-décalage du segment st (angor instable ou infarctus du myocarde sans onde q), le traitement par clopidogrel doit être initié par une dose de charge unique de 300 mg et doit ensuite être poursuivi par une prise quotidienne de 1 comprimé de clopidogrel à 75 mg (en association à l’aas à la dose quotidienne de 75 mg à 325 mg). les doses les plus élevées d’aas ayant été associées à un risque plus élevé de saignement, il est recommandé de ne pas dépasser une dose d’aas de 100 mg/j. la durée optimale du traitement n’a pas été formellement établie. les données de l’essai clinique supportent son utilisation jusqu’à 12 mois et le bénéfice maximum a été constaté au 3e mois.
– infarctus du myocarde aigu avec sus-décalage du segment st : le traitement par clopidogrel doit être initié par une dose de charge, associé ou non à un traitement thrombolytique, et poursuivi par une prise quotidienne d’un comprimé à 75 mg en association à l’aas. chez les patients de plus de 75 ans, le traitement par clopidogrel doit être initié sans dose de charge. l’association médicamenteuse doit être débutée le plus tôt possible après le début des symptômes et poursuivie pendant au moins 4 semaines. le bénéfice de l’association clopidogrel et aas au-delà de 4 semaines n’a pas été étudié dans ce contexte.

enfant et adolescent :
il n’y a pas d’expérience chez l’enfant.

contre-indications

– hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients du médicament.
– insuffisance hépatique sévère.
– lésion hémorragique évolutive telle qu’un ulcère gastroduodénal ou une hémorragie intracrânienne.
– allaitement.

mises en garde et précautions d’emploi

– en raison du risque de saignement et d’effets indésirables hématologiques, une numération formule sanguine et/ou tout autre examen approprié doivent être rapidement envisagés chaque fois que des signes cliniques évocateurs de saignement surviennent pendant le traitement. comme les autres antiagrégants plaquettaires, le clopidogrel doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une augmentation du risque de saignement liée à un traumatisme, à une intervention chirurgicale ou à toute autre cause et chez les patients traités par aas, anti-inflammatoires non stéroïdiens, y compris les inhibiteurs de la cox-2, héparine, anti-gpiib/iiia. une recherche soigneuse de tout signe de saignement, y compris de saignement occulte, doit être effectuée notamment pendant les premières semaines de traitement et/ou après gestes cardiaques invasifs ou chirurgie. l’administration simultanée de clopidogrel et de warfarine n’est pas recommandée, cette association pouvant augmenter l’intensité des saignements.
– dans le cas d’une intervention chirurgicale programmée, si un effet antiagrégant plaquettaire n’est pas nécessaire, il convient d’arrêter le traitement par le clopidogrel 7 jours avant l’intervention. le clopidogrel allonge le temps de saignement et doit donc être utilisé avec prudence chez les patients ayant des lésions susceptibles de saigner (en particulier gastro-intestinales et intraoculaires).
– les malades doivent être informés que le traitement par le clopidogrel (pris seul ou en association avec l’aas) est susceptible d’allonger le temps de saignement et qu’ils doivent consulter un médecin en cas de saignement anormal (par sa localisation ou sa durée). les malades doivent informer le médecin ou le dentiste du traitement par le clopidogrel avant un geste chirurgical programmé et avant la prescription d’un nouveau médicament.
– de très rares cas de purpura thrombopénique thrombotique (ptt) ont été rapportés lors de l’utilisation du clopidogrel, parfois après un court délai d’exposition. cette affection est caractérisée par une thrombopénie et une anémie hémolytique microangiopathique, associées à des troubles neurologiques, des troubles de la fonction rénale ou de la fièvre. le diagnostic de ptt, affection d’évolution potentiellement fatale, impose un traitement rapide incluant la plasmaphérèse.
– en l’absence de données, le clopidogrel n’est pas recommandé à la phase aiguë d’un accident vasculaire cérébral ischémique (datant de moins de 7 jours).
– on ne dispose que de données limitées concernant l’utilisation du clopidogrel chez des malades ayant une insuffisance rénale. le clopidogrel sera donc utilisé avec prudence chez ce type de malade.
– de même, l’expérience avec le clopidogrel est limitée chez les malades présentant une insuffisance hépatique modérée susceptible d’entraîner une diathèse hémorragique. le clopidogrel sera donc utilisé avec prudence dans cette population.
– les patients atteints de maladies héréditaires rares telles que : intolérance au galactose, déficit en lactase ou malabsorption du glucose ou du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.

conduite et utilisation de machines
le clopidogrel n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

grossesse et allaitement

grossesse
dans la mesure où il n’existe pas de données sur l’utilisation de ce médicament chez la femme enceinte, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser le clopidogrel pendant la grossesse. les études chez l’animal n’ont pas montré d’effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryonnaire ou foetal, l’accouchement ou le développement post-natal

allaitement
les études réalisées chez le rat ont montré que le clopidogrel et/ou ses métabolites passent dans le lait maternel. dans l’espèce humaine, il n’existe pas de données concernant l’excrétion du médicament dans le lait maternel.